questions fréquemment posées
Après la formation vient la phase de mise en pratique.
A ce stade ou après un premier démarrage se posent quelques questions pratiques.
Voici les plus fréquentes avec une réponse courte. Si votre interrogation ne figure pas dans la la liste qui suit, n'hésitez pas à la formuler dans le formulaire de contact. Nous nous ferons un plaisir d'y répondre.
Pour plus de détail ou pour une réponse plus circonstanciée et adaptée à votre situation, nous vous conseillons aussi de nous contacter.
Questions fréquemment posées
Comment « sélectionner » les médiateurs ?
Les médiateurs sont volontaires et notre souhait est d’accepter tous ceux et celles qui veulent vivre cette responsabilité. Mais il ne faut pas hésiter à solliciter des jeunes qui seraient modestes ou hésitants et que l’on sentirait capables d’assumer cette fonction.
Comment former les binômes de médiateurs ?
La formation a appris aux jeunes à mieux se connaître personnellement et mutuellement, et a créé des liens entre les uns et les autres. Les médiateurs savent très bien comment former des binômes complémentaires : un timide saura choisir un plus extraverti par exemple ou vice-versa. Ce choix par affinité a fait ses preuves.
Comment les médiateurs vont-ils se faire reconnaître de leurs camarades ?
C’est aux médiateurs de choisir leur signe de reconnaissance ; certains, de plus en plus rarement, optent pour un brassard, d’autres pour un badge dont le dessin peut être l’objet d’un concours organisé par l’établissement avec l’enseignant d‘arts plastiques.
Faut-il vraiment un lieu et une salle pour faire les médiations ?
C’est indispensable pour assurer le cadre et la confidentialité nécessaires. Mais il faut aussi veiller à ce que ce lieu ne soit pas trop éloigné des adultes référents (bureau de la vie scolaire par exemple en collège) afin que ceux-ci puissent être appelés en cas de besoin.
Combien de temps doit durer une médiation ?
Il n’y a pas de règle et parfois, surtout chez les plus jeunes, quelques mots vont suffire à constater qu’il s’agit d’un malentendu et la médiation se termine rapidement.
La médiation doit-elle se faire sur le champ ou vaut-il mieux attendre ?
On constate que la capacité à différer le règlement d’un conflit est proportionnelle à l’âge. Les enfants ont du mal à attendre, contrairement aux collégiens et surtout aux lycéens.
Les médiateurs peuvent-ils organiser une médiation (médier) entre des camarades plus âgés qu’eux ?
La règle de début est que les médiateurs, toujours par deux, ne peuvent « médier » que des camarades plus jeunes qu’eux ou, éventuellement, du même âge.
Un élève peut-il venir seul en médiation si le camarade avec lequel il est en conflit refuse de venir ?
Oui bien sûr, un jeune peut venir seul mais, dans ce cas, on n’utilisera pas le terme de médiation mais plutôt de rencontre.
Comment « sélectionner » les médiateurs ?
Les médiateurs sont volontaires et notre souhait est d’accepter tous ceux et celles qui veulent vivre cette responsabilité. Mais il ne faut pas hésiter à solliciter des jeunes qui seraient modestes ou hésitants et que l’on sentirait capables d’assumer cette fonction.
Comment former les binômes de médiateurs ?
La formation a appris aux jeunes à mieux se connaître personnellement et mutuellement, et a créé des liens entre les uns et les autres. Les médiateurs savent très bien comment former des binômes complémentaires : un timide saura choisir un plus extraverti par exemple ou vice-versa. Ce choix par affinité a fait ses preuves.
Comment les médiateurs vont-ils se faire reconnaître de leurs camarades ?
C’est aux médiateurs de choisir leur signe de reconnaissance ; certains, de plus en plus rarement, optent pour un brassard, d’autres pour un badge dont le dessin peut être l’objet d’un concours organisé par l’établissement avec l’enseignant d‘arts plastiques.
Faut-il vraiment un lieu et une salle pour faire les médiations ?
C’est indispensable pour assurer le cadre et la confidentialité nécessaires. Mais il faut aussi veiller à ce que ce lieu ne soit pas trop éloigné des adultes référents (bureau de la vie scolaire par exemple en collège) afin que ceux-ci puissent être appelés en cas de besoin.
Combien de temps doit durer une médiation ?
Il n’y a pas de règle et parfois, surtout chez les plus jeunes, quelques mots vont suffire à constater qu’il s’agit d’un malentendu et la médiation se termine rapidement.
La médiation doit-elle se faire sur le champ ou vaut-il mieux attendre ?
On constate que la capacité à différer le règlement d’un conflit est proportionnelle à l’âge. Les enfants ont du mal à attendre, contrairement aux collégiens et surtout aux lycéens.
Les médiateurs peuvent-ils organiser une médiation (médier) entre des camarades plus âgés qu’eux ?
La règle de début est que les médiateurs, toujours par deux, ne peuvent « médier » que des camarades plus jeunes qu’eux ou, éventuellement, du même âge.
Un élève peut-il venir seul en médiation si le camarade avec lequel il est en conflit refuse de venir ?
Oui bien sûr, un jeune peut venir seul mais, dans ce cas, on n’utilisera pas le terme de médiation mais plutôt de rencontre.
La médiation peut-elle être proposée comme alternative à la sanction ?
Il n’est pas envisageable de faire choisir un jeune entre une médiation et une sanction.
On peut supposer que les harceleurs refusent de venir en médiation ?
Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer les jeunes qui harcèlent ne refusent pas systématiquement de venir en médiation car ils ou elles ont envie de comprendre leur fonctionnement.
Les adultes sont-ils présents lors des médiations ?
La Charte de qualité de la médiation par les pairs, validée par l’Éducation Nationale, et dont nous sommes à l’origine est très claire sur ce point : les adultes ne sont pas présents lors des séances de médiation sauf à la demande des jeunes (page 3). La médiation par les pairs est une médiation pratiquée par les jeunes, pour les jeunes et entre jeunes.
D’une part notre objectif est de responsabiliser les élèves en leur faisant confiance et en leur donnant une mission à laquelle ils ont été longuement préparés. L’expérience nous prouve depuis de longues années qu’ils la remplissent parfaitement. Par ailleurs on imagine bien que la présence d’adultes influe sur le comportement des médiateurs comme des médiés.
Les essais tentés, particulièrement en internat, avec des binômes mixtes (adulte-jeune) ne sont pas convaincants, le jeune médiateur ayant du mal à trouver sa place.
Dans les pays anglo-saxons ce type de situation existe avec des médiations mixtes pratiquées pour des conflits entre adulte et jeune mais la comparaison avec la France n’est pas possible car, on le sait, le statut de l’enseignant est très différent.
Il n’est pas envisageable de faire choisir un jeune entre une médiation et une sanction.
On peut supposer que les harceleurs refusent de venir en médiation ?
Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer les jeunes qui harcèlent ne refusent pas systématiquement de venir en médiation car ils ou elles ont envie de comprendre leur fonctionnement.
Les adultes sont-ils présents lors des médiations ?
La Charte de qualité de la médiation par les pairs, validée par l’Éducation Nationale, et dont nous sommes à l’origine est très claire sur ce point : les adultes ne sont pas présents lors des séances de médiation sauf à la demande des jeunes (page 3). La médiation par les pairs est une médiation pratiquée par les jeunes, pour les jeunes et entre jeunes.
D’une part notre objectif est de responsabiliser les élèves en leur faisant confiance et en leur donnant une mission à laquelle ils ont été longuement préparés. L’expérience nous prouve depuis de longues années qu’ils la remplissent parfaitement. Par ailleurs on imagine bien que la présence d’adultes influe sur le comportement des médiateurs comme des médiés.
Les essais tentés, particulièrement en internat, avec des binômes mixtes (adulte-jeune) ne sont pas convaincants, le jeune médiateur ayant du mal à trouver sa place.
Dans les pays anglo-saxons ce type de situation existe avec des médiations mixtes pratiquées pour des conflits entre adulte et jeune mais la comparaison avec la France n’est pas possible car, on le sait, le statut de l’enseignant est très différent.